L’Association Crim’HALT écrit

Le 01/04/2025 à 12:20, Association Crim Halt’ a écrit :

Victimes innocentes du crime organisé : l’engagement de Crim’HALT « Ici c’est le peuple qui s’est mobilisé »Le 21 mars dernier, à Trapani, en Sicile, lors de la 30ème « Journée de la mémoire et de l’engagement citoyen pour la défense des victimes innocentes de la mafia », les familles des victimes de la criminalité organisée se sont réunies pour honorer leurs proches et réaffirmer avec force que justice et vérité doivent prévaloir. Crim’HALT, invitée par l’association LIBERA et en partenariat avec DeMains Libres, était aux côtés de la famille de Socayna, cette étudiante en droit assassinée à Marseille en 2023, ainsi que de Jean Toussaint Plasenzotti, cofondateur du collectif antimafia corse Massimu Susini – du nom de son neveu, jeune militant assassiné par la mafia. Ensemble, ils ont porté la voix des victimes et rappelé que la mobilisation citoyenne demeure une arme essentielle contre l’impunité.Notre journaliste Jolan Zaparty s’est rendu à Trapani aux côtés des victimes et livre un journal de bord poignant sur cette immersion. Découvrez son récit dans notre nouvel article !
L’urgence de défendre les victimes du crime organisé Dans une tribune publiée sur Blast, Crim’HALT appelle à une reconnaissance accrue des victimes du crime organisé en France. À l’instar de l’Italie, où le 21 mars est dédié à la mémoire des victimes de la mafia, nous plaidons pour une mobilisation nationale en faveur de ces vies innocentes brisées par une criminalité organisée toujours plus violente dans sa quête de pouvoir. Ensemble, défendons la justice et la dignité pour toutes les victimes.​Lisez notre tribune en entier sur BLAST
« Parfois, quand on tire sur la chambre des enfants, ils meurent » Ci-dessus, une photo de Pierre Alessandri, secrétaire général du syndicat agricole Via Campagnola, assassiné le 17 mars 2025. Ce cliché, pris en mai 2019, témoigne d’un homme déterminé qui, déjà à l’époque, faisait face à des intimidations. Dans la nuit du 26 au 27 avril 2019, son usine d’huiles essentielles et sa distillerie avaient été réduites en cendres par un incendie criminel à Sarrola-Carcopino. Crim’HALT s’était alors tenu à ses côtés pour dénoncer ces actes de violence.Mais les criminels ne l’ont jamais lâché. Pierre Alessandri a été retrouvé mort, abattu de deux balles dans le dos. Figure engagée dans la lutte contre la spéculation, les fraudes et les dérives mafieuses, il incarnait une résistance que ses assassins ont sans doute voulu faire taire.Face à cette violence inouïe et au silence des autorités, Fabrice Rizzoli, président de Crim’HALT, lance un cri d’alarme dans une tribune publiée par Politis. Les victimes innocentes s’accumulent, et Pierre Alessandri n’est malheureusement pas le premier à payer de sa vie son engagement.À lire pour mesurer l’urgence d’agir.
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Communiqué du CNB

Le Conseil national des barreaux dénonce les menaces contre la juge 

À la suite de la condamnation de Marine Le Pen, le Conseil national des barreaux, qui représente l’ensemble des avocats exerçant sur le sol français, a dénoncé « fermement les attaques visant la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris », dans un communiqué de presse diffusé mardi. « La contestation d’une décision est légitime ; les menaces contre les magistrats sont inacceptables », juge l’institution avant de rappeler que « l’indépendance de la justice est un pilier de l’État de droit ».

Bénédicte de Perthuis, qui a présidé le procès, fait l’objet de menaces depuis l’annonce du verdict condamnant Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et quatre ans de prison dont deux fermes sous bracelet électronique. Selon Le Monde, la magistrate bénéficie désormais d’une protection, avec des rondes autour de son domicile.

Lundi déjà, la première présidence de la Cour d’Appel de Paris, avait appelé au « respect de l’institution judiciaire », alors que se multipliaient, « sur les réseaux sociaux, des attaques personnelles à l’encontre des trois magistrats composant la collégialité ». « Le premier président de la cour d’appel de Paris exprime sa vive préoccupation et rappelle que dans un État de droit démocratique, la critique d’une décision de justice ne peut, en aucun cas, s’exprimer par des menaces formulées à l’égard des magistrats », indiquait le communiqué.

Le conseil supérieur de la magistrature avait lui aussi pointé, dans le même temps, les réactions « de nature à remettre en cause gravement l’indépendance de l’autorité judiciaire, fondement de l’État de droit ».